« Ce soir, nous irons danser sans chemise, sans pantalon », résonne avec l’âme de Rika Zaraï qui nous a quitté il y a peu. Le pantalon, pièce phare du vestiaire, fut longtemps sujet de conversation.
Ce n’est que le 31 janvier 2013, que les françaises ont légalement pu porter le pantalon sur le territoire. Bien que rentré dans les mœurs depuis des décennies, la loi interdisant « le travestissement des femmes » datant de 1800 était toujours en vigueur. Cette dernière, stipule que « toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir autorisation », dans le but de « limiter l’accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en les empêchant de se parer à l’image des hommes ».
En 1892 et 1909, deux circulaires ont partiellement levée cette interdiction permettant le port féminin du pantalon « si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval ». Considéré comme avant-garde du sportswear, le pantalon était autorisé comme élément de confort pour le sport de l’époque tout en préservant l’intimité de ces mesdames
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Aujourd’hui le pantalon n’est plus sous l’influence de la masculinité mais un autre phénomène tend à persévérer . La jupe, élément significatif dans le vestiaire d’autrefois est parfois argument d’insultes notamment pour une question de longueur.
A quand laisserons nous véritablement la
liberté aux femmes (et aux hommes) de porter ce qu’elles veulent sans pression de regards, des gestes ou de paroles déplacés.
Crédit photo : Nathalie Dumeix
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